Chapitre I : Questions/ réponses
Comment le lecteur est-il conduit à prendre parti en faveur du condamné ?
Travail à faire en classe avec les élèves.
1) Par quels procédés Hugo nous conduit-il (en général) à prendre parti en faveur du condamné ?
Réponse attendue : Le point de vue interne : identification du lecteur au personnage. Cela crée de la « sympathie » au sens premier.
2) Étudiez la structure du texte. Comment se structure ce passage ?
Réponse attendue : Trois parties :
a) Introduction : premier paragraphe. Fait le bilan de son état.
b) Référence au passé « Autrefois ». Paragraphe sur le bonheur et la liberté. Nombreux termes aux connotations mélioratives.
c) Oppose « Maintenant » (reste du texte) c.-à-d. le présent misérable d’un condamné à mort enfermé dans sa prison.
3) Pour quelle raison le dernier paragraphe est-il plus long que le précédent ?
Réponse attendue : Parce que l’enfermement a pris tout l’espace mental du condamné. Ce présent consume en quelque sorte le passé.
4) Quelle phrase vient renforcer la structure que l’on a dégagée ?
Réponse attendue : Trois fois « condamné à mort ». Début, milieu, fin comme une obsession, un refrain. (Noter le point d’exclamation).
5) À propos du paragraphe sur le passé : comment Hugo fait-il pour que l’on se sente proche du condamné ?
Réponse attendue : « Un homme comme les autres ». Ce n’est pas un monstre, il pourrait être l’un d’entre nous et nous pourrions un jour être à sa place. Ce passé évoque un homme cultivé, imaginatif, etc. connotations positives.
6) Le présent : comment Hugo s’y prend-il pour que l’on perçoive et partage la souffrance du condamné ?
Réponse attendue : Personnification de la mort (effet de terreur).
7) Quel changement remarquez-vous entre le 1er et le 2ème paragraphe dans l’observation du monde ?
Réponse attendue : 1er paragraphe : emploi du pluriel ; 2e paragraphe : emploi du singulier.
Effet produit : le rétrécissement de l’univers : le monde = le cachot ; une vie entière = quelques jours ; l’abondance des idées => l’obsession de la condamnation.
8) Pourquoi n’a-t-on pas de renseignements sur le narrateur ? (pas d’âge, d’identité ni de raisons de sa condamnation).
Réponse attendue : Le lecteur peut s’identifier. De plus, c’est un exemple universel « un homme comme les autres hommes ».